Introduction
Si la culture n’est pas un donné, c’est-à-dire un héritage qui se transmettrait de génération en génération, c’est qu’elle est une production historique dans le sens ou c’est une construction qui s’inscrit dans l’histoire. Et donc comme le pensais Balandier en 1955, pour analyser un système culturel il faut analyser la situation socio-historique qui produit cette culture.
Les cultures sont étroitement liées avec les rapports sociaux qui sont en général fondé sur des rapports inégalitaires. Ainsi dès le départ, il y’a donc une hiérarchie de fait entre les cultures qui résulte de la hiérarchie social.
Cependant, il faut éviter de penser que la culture la plus « forte » est en mesure d’imposer son ordre (culturel) au plus faible, dans le sens où il peut y avoir des positions de force (ou de faiblesses) les unes par rapport aux autres. Mais les plus faibles ne se trouvent jamais totalement démuni dans le jeu culturel

Culture Dominante et culture Dominé
Dans un espace social donné, il existe toujours une hiérarchie culturelle. Karl Marx comme Marx Weber ne se sont pas trompé en affirmant que la culture de la classe dominante est toujours la culture dominante (Attention ils n’affirment pas en disant cela que la culture de la classe dominante dispose obligatoirement d’une sorte de supériorité intrinsèque et qui leurs permettrait de dominais « naturellement » les autres cultures.) Mais pour eux cela dépend directement de la force sociale relative des groupes (qui disposent d’une culture propre à eux même)
Ainsi Parler de culture « dominante » ou de culture « dominée » réfère en réalité à des groupes sociaux qui sont dans des rapports de domination et de subordination les uns par rapports aux autres.
Dans ce sens, on peut donc dire qu’une culture dominée n’est pas forcément une culture aliénée, totalement dépendante mais seulement une culture qui dans son évolution ne peut pas ne pas tenir en compte de la culture dominante (à l’inverse également mais