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Il s’agit du film le plus célèbre de Jean Rouch, celui qui lui a permis un accès à un public plus large. Il s’agit de l’histoire de trois jeunes nigériens qui viennent tenter leur chance à Treichville, quartier populaire d’Abidjan. Ici, le récit de la vie de ces trois jeunes donne l’occasion d’un formidable document, d’un portrait d’Abidjan et plus largement des africains. (Disponible en VHS et DVD)
Admirateur de Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau), il s’impose rapide- ment comme un des maîtres de ce genre. Parce que pour lui ses films doi- vent permettre au grand public de découvrir et comprendre des pratiques culturelles jusque là méprisées, il va être controversé. Cela lui vaudra l’op- position d’une partie des Africains et du milieu de l’ethnologie. Cependant, Les maîtres fous tourné en 1954, superbe document sur les rites de posses- sion au sein de la secte des Haoukas, est primé à Venise en 1957.
Moro naba. – 1957, 28 mn.
Ce film a été tourné de façon classique avec une voix-off qui fait les com- mentaires. Il s’agit de la cérémonie d’enterrement du roi des Moro Naba, et du couronnement de son successeur. Il s’agit d’un document important pour deux raisons,
Pour désamorcer les reproches que lui font les Africains, son cinéma va de- venir plus sociologique. Il va sonder la société africaine de l’intérieur et soumettre de plus en plus les Blancs au regard des Noirs. d’abord parce qu’il dépeint des rituels compliqués et pleins de symbo- lisme, ensuite parce qu’il date de 1958 et qu’il existe peu de choses sur l’Afrique à cette époque.
(Disponible en VHS)
Devenu cinéaste à part entière, il revendique son droit à la subjectivité dans ses films. Ce qui fait la marque de Jean Rouch, c’est son humanisme, sa sympathie pour les sujets filmés et surtout son respect de leur identité ethni- que et culturelle. C’est une évidence dans ses films les plus connus : Moi, un Noir (1958), La chasse au lion à l’arc (1965), Jaguar (1967),