Hobbes et rousseau
Hobbes
Premièrement, selon Thomas Hobbes, l’être humain dans l’état de nature est fondamentalement mauvais parce qu’il vit dans un environnement où les ressources ne sont pas abondantes alors son instinct de conservation et de survie le pousse à aller jusqu’à tuer. Dans cette situation, tout ce qui importe chez l’homme, c’est sa propre personne et son seul objectif est de combler ses désirs et ses besoins peu importe ce qu’il faudra. Par exemple, si quelques êtres humains sont dans la forêt, mourants de faim, et il y a un petit animal mort par terre, ils se battraient jusqu’à la mort seulement pour avoir cette nourriture sans la partager. La nature pousse les hommes à entrer en compétition les uns contre les autres en plus d’avoir aucun remords en posant des gestes violents pouvant causer la mort. Ces remords surviennent seulement lorsque l’humain est dans l’état de société parce qu’il est soumis à des menaces comme par exemple : si tu tues nous allons te pendre. Hobbes affirme que les hommes sont libres et qu’il n’y a aucune autorité morale qui va contraindre cette liberté, c’est pourquoi ils tuent sans scrupule pour assurer leur survie! L’être humain dans l’état de nature a très peur de la mort violente parce que tout le monde est égal et vulnérable de la même façon, et risque sa vie constamment, c’est pourquoi même le plus fort peut être tué dans son sommeil.
Le contrat social d’Hobbes se définit par le fait que tout le monde est contre tout le monde. La peur de mourir qui envahit chaque être humain amènera un pacte avec le souverain. Ce pacte se traduit avec le fait