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D’après kuznets le sous-développement peut être définie par rapport à ce qui est nécessaire, alors il se manifeste dans des populations que ne peuvent pas couvrir leurs besoins fondamentaux, ce qui Perroux appelait couts de l’homme. De ce point de vue il y a développement là ou les couts de l’homme sont couverts. Les besoins fondamentaux regroupent l’alimentation, la santé et l’éducation entre autres. Il y a plusieurs indicateurs pour les mesurer et faire des comparaisons entre les pays mais sans doute le plus utilisé et complet est l’IDH (plus proche de 1 plus développé le pays).
Critique de l’approche des « besoins fondamentaux » : leurs besoins ou nos intérêts ? vision occidentale des problèmes et des aides destinées en profit des intérêts occidentaux. Apparu dans les années 70 l’approche dite des « besoins fondamentaux » considère l’aide au développement uniquement à partir de quelques besoins minimums reconnus comme universels.
Les 20 dernières années ont vu des progrès substantiels dans bien des aspects du développement humain. La plupart des gens sont aujourd’hui en meilleure santé, vivent plus longtemps, sont mieux éduqués et ont un plus large accès aux biens et aux services. Même dans les pays qui connaissent des conditions économiques défavorables, l’éducation et la santé des gens se sont grandement améliorées. Et ces progrès ne se sont pas limités à la santé, à l’éducation et à l’élévation des revenus mais ont aussi concerné la faculté des gens à choisir leurs dirigeants, à influencer les décisions publiques et à partager le