L’homoparentalité

J’ai choisit de faire la synthèse d’un article traitant l’homoparentalité, dans la revue « L’école des parents » n°570 (Hors-Série) de mars 2008, Psychanalyse et homosexualité : Famille psychique de Michel Tort. Sujet d’actualité les questions liées à l’homoparentalité se modernisent, la mutation de la famille, vient dépouiller à la fonction parentale son rôle. L’autorité et la hiérarchie laisse alors place à la liberté et à la négociation dans notre notion de la famille, ce qui vient perturber les repères qui ont constitué les fondements mêmes de notre identité.
L’article de Michel Tort traite l’ancrage du modèle historique de la parenté, et parle d’une « famille psychique » à inventer. La notion de parenté est directement liée à une notion d’autorité, celle-ci relié au sexe masculin comme une sorte de norme historique. Mais pourquoi l’autorité aurait-elle un sexe ? Michel Tort prend l’exemple de la dernière campagne électorale de 2007 avec Ségolène Royal. Où des psychanalystes comme Charles Melman, en 2008, s’explique en disant : « la candidate, en tant que femme, ne pouvait prétendre à la présidence sans danger ». Soit le fait qu’une femme puisse accéder à la magistrature suprême sans prétendre à ce qu’il appelle « une male assurance », mais en présentant comme une femme, « un changement et une bizarrerie » jamais vu dans notre société. L’inconscient, c’est ce discours qui se répète et qui répète les formes antérieures de l’ordre dit symbolique. Mais quel rapport entre autorité et homoparentalité ? Pour les questions de parentalité aujourd’hui les psychanalystes peuvent s’appuyer sur la théorie d’un père, une mère et d’un Œdipe standard mais doivent aussi considérer que ce modèle est en profonde crise dans tous les pays Occidentaux depuis les années 60 et alors repenser en fonction des nouvelles donne de la parenté. A partir des années 60 les changements portent sur l’institution d’une filiation complète non biologique (adoption), d’une