Homosexualité et discrimination
L'homophobie peut être de différentes natures : homophobie religieuse, homophobie clinique (en médecine, en particulier en psychiatrie, et en psychologie), homophobie anthropologique (au nom de la différenciation des sexes), homophobie idéologique (le nazisme, le stalinisme), et homophobie libérale, qui consiste à simplement tolérer les homosexuels tout en étant favorable à leur discrimination.
Le terme d'homophobie a aussi été contesté en raison de son étymologie.
Le plus souvent, l'homophobie se manifeste par la discrimination. Jusqu'à récemment, la discrimination contre les homosexuels était légale en Occident : l'État y participait. C'est grâce au vote, à partir des XIXe et XXe siècles principalement, de lois anti discrimination et au passage d'une morale sociale intolérante à une certaine acceptation, que la situation s'est, toujours en Occident, quelque peu améliorée pour les homosexuels. Par exemple, en France, l'homosexualité a été dépénalisée par le Code pénal de 1791. Napoléon n'est pas revenu sur ce progrès. Le fait que Jean-Jacques Régis de Cambacérès, rédacteur d'un premier projet de Code civil avant le Consulat, était homosexuel, a dû avoir son importance. C'est sous le gouvernement de Vichy que certaines discriminations pénales réapparaissent et en 1982 que François Mitterrand