Huis clos
Pour Estelle, le regard de l’autrui est la seule méthode elle utilise de se définir. Elle est ce que les autres voient. Estelle n’aime pas Garcin, mais ce ne serais pas difficile pour elle de tomber amoureuse avec lui. Estelle veut être un objet, l’objet de n’importe qui (sauf une femme comme on voit dans le cas d’Inès, ici l’objet de Garcin). Mais dans leur potentiel amour, Garcin doit être son objet aussi. C’est un équilibre, mais très instable. Garcin ne peut pas donner à Estelle ce qu’elle veut, Il pensait seulement à Inès et sa salvation. Sous le regard de ce tiers (Inès), ils deviennent deux objets. C’est-à-dire que un couple isolé peut avoir un équilibre stable, mais sous le regard de l’autre, cet équilibre est instable. Sartre l’appelle l’illusion et duperie de l’amour.
Il y a quelquefois, mais pas souvent, quand le regard d’autrui se présente comme l’indifférence. Dans le cas de ce texte, Garcin se trouve comme objet de l’Estelle et Inès. C’est au début de la pièce, quand il tentait de s’isoler et d’oublier les deux femmes, mais c’était impossible. Il ne disait rien, il seulement pensait. Mais les deux femmes ne peuvent pas oublier qu’il pense. Et, Garcin ne peut pas s’empêcher d’être un