Humanisme et educ
A la renaissance, les humanistes travaillent à renouveau de l’éducation et de l’instruction. Les études, plus systématiques, comportent désormais des niveaux et des disciplines se diversifient. L’apprentissage du latin est au cœur de cette nouvelle éducation pour laquelle l’étude des anciens se conjugue avec la morale chrétienne : grammaire et humanités, puis rhétorique, art de plaire et de persuader sont tous étudiés dans la langue antique de référence. Dans cette enluminure italienne de la renaissance, Massimiliano Sforza, le fils du duc de Milan, assiste à la leçon d’un maitre humaniste.
Une conception naturaliste du corps de dessine à travers la pensée humaniste au XVIe siècle. Il incombera, dans une pédagogie centrée sur le rapport avec la nature, de redonner au corps et aux sens leur place dans l’éducation.
L’art de la gymnastique fut autrefois estimé d’un grand prix ; le premier traité de gymnastique depuis l’antiquité se nomme « de arte gymnastica ». Le traité, d’inspiration essentiellement galénique, aborde les grands aspects de la gymnastique : agonistique (exercices de combat), orchestrique (danse), sphéristique (jeux de balle) ; il sépare les exercices militaire et les exercices qui relèvent de la médecine et du souci de conservé la santé. On parle d’éducation physique.
Une conception naturaliste du corps se dessine à travers la pensée européenne au XVIe siècle. Le corps, distinct de l’âme, est dynamique, il possède des finalités propres qu’il s’efforce de réaliser.
Comme chez Rabelais, l’éducation est pour Montaigne est le moyen de réaliser la nature humaine.les deux prônent l’éducation contre l’instruction ; le corps et l’âme sont liées intimement chez Montaigne. L’âme qu’il fait loger dans le cerveau, dépérit lorsque qu’avec l’âge le corps affaiblit. A l’opposer de l’éducation physique il favorise la société et l’amitié.
L’éducation est donc très importante a la renaissance et pour les humanistes. Le corps et l’âme