hume: le beau peut-il etre utile?
Ce premier implant contraceptif se présente sous la forme d’un bâtonnet souple de 4 cm de longueur et 2 mm de diamètre. Inséré à la face interne du bras, il libère de manière continue et pendant trois ans un progestatif, l’étonogestrel. Le principe de ce contraceptif repose sur l’inhibition de l’ovulation.
Nexplanon ( premier implant commercialiser) supprime le pic de LH, l’hormone responsable de l’ovulation. L’efficacité contraceptive est renforcée par l’épaississement de la glaire. Durant tout le temps d’utilisation, l’organisme continue à sécréter naturellement des estrogènes. Cette action prévient ainsi toute carence qui pourrait aboutir à une atteinte du capital osseux.
En résumé, ce nouveau contraceptif empêche l’ovulation grâce à :
Une inhibition de l’ovulation ;
Un épaississement de la glaire cervicale qui limite le passage des spermatozoïdes ;
Un amincissement de la muqueuse utérine, qui empêche la fixation dans l’utérus d’un éventuel oeuf qui se serait joué des deux précédentes actions pour parvenir à être fécondé.
Issu de la recherche des laboratoires MSD France, cet implant a fait l’objet d’un vaste programme international portant sur 17 essais cliniques. Les résultats sont sans appel : aucune grossesse n'est survenue sur plus de 73 000 cycles d'utilisation, néanmoins il faut savoir qu'aucune méthode n'est efficace à 100 %. Cette efficacité maximale est constatée pendant les trois ans. Agissant dès les 24 premières heures qui suivent sa pose, l’effet contraceptif est rapidement réversible. Le retour à la fertilité antérieure intervient dans la très grande majorité des femmes dans les trois semaines après le retrait de l’implant.