Hypperréalisme
L’hyperréalisme, issu du nouveau réalisme, s’oppose parfois à l’expressionnisme abstrait (arriver à une expression de l’artiste grâce à la peinture gestuelle et qui s’appuie sur le hasard) et à l'art informel, et s’inspire souvent du Pop Art (qui récupère les images de publicité et de la société de consommation). L'influence de la photographie dans le mouvement hyperréaliste est également majeure.
Les peintures hyperréalistes montrent des scènes de la vie courante, ou encore des portraits très réalistes (la reproduction à l'identique d'une photographie en peinture, à tel point que le spectateur vient à se demander l'œuvre est une peinture ou une photographie).
L’hyperréalisme renonce à s’affranchir des contraintes et des limites de la technique. Bien au contraire il retourne vers la peinture de chevalet. Il rétablit les procédés de la peinture conventionnelle tout en vidant celle-ci de son contenu.
Une des caractéristiques majeure de l’hyperréalisme est la représentation fréquente en gros plan et très détaillée d’une partie d’un ensemble (Sharp focus). Aussi, l’agrandissement démesuré d’un sujet est une autre caractéristique: en séparant celui-ci de la réalité ordinaire il lui confère une nouvelle identité (Gigantic scale). Les peintures souvent de très grand format, font alors surgir des formes abstraites ou des constructions imaginaires qui révèlent quelque chose de caché du quotidien.
Les sources des artistes étaient des photos de magazines, des photographies,… Et pour les reproduire, soit ils projetaient à l’aide d’un rétro-projecteur sur leur toile avant de peindre, soit ils imprimaient la photo et peignait dessus.
La photographie ne devait pas être source d'émotion. En effet, les peintres hyperréalistes recherchent la neutralité : ils n’essaient en