L'hérésie vaudoise et cathare

L'an mil est un tournant pour les ères médiévales. Il est le témoin de l'évolution des différentes hérésies. Elles se développeront encore pendant les prochains millénaires.

Vers 1170 un riche marchand lyonnais nommait Pierre de Vaux décida de crée " la confrérie des pauvres». Son idéologie religieuse était la simplification et l’apurement de la religion, pour la rendre plus accessible et plus compréhensible pour les plus démunis. Cette doctrine rencontrera de nouveaux adeptes Elle prendra le nom d’hérésie "Vaudoise". Les vaudois ont construit leur propre Bible traduite en Franco-provençal car cette langue était communément parlé à Lyon, ils priaient également en langue commune. Les sacrements ont également été simplifiés et réduits en deux sacrements : le baptême des adultes et la communion.

Une autre hérésie très importante s'est développée à travers l'Europe vers le Xe et XIIe siècle. Elle était construite sur le nouveau testament en liant l'Ancien Testament au Dieu mauvais. Le mot "cathare" vient du grec "katharos" qui veut dire "pur". Cette dualité qui existait entre le dieu dit "mauvais" et le dieu qu'ils supportaient a conduit à une démultiplication des idéologies cathares au sein même de leur clergé. La religion cathare est considérée comme dangereuse par l'Eglise Romaine à cause de son fort développement. Une croisade est née "la croisade contre les Albigeois». Cette croisade durera 20 ans (1209-1229). Le massacre de Béziers en 1209 sera le plus violent de la croisade. Le Comte de Toulouse essaya de résister et d'unifier tous les résistants cathares. Il sera excommunié et affaibli. Il sera contraint de signer le traité de Paris avec Blanche de Castille en 1229 pour mettre fin à la croisade.

L'Eglise a su tirer les conséquences du développement de ces hérésies. En 1233, elle adopta une nouvelle stratégie : les hérétiques seront jugés par les tribunaux d'inquisition. Ils étaient établi pour représenter