Ide en 2008
Les flux d'investissement direct étrangers ont représenté 1.450 milliards de dollars l'an passé contre 1.830 milliards en 2007 et les pays les plus riches ont été les plus touchés, précise la Commission des Nations unies sur le commerce et le développement.
Cette baisse résulte essentiellement de la crise financière qui a vu un accès au crédit restreint, une baisse des bénéfices et des perspectives économiques assombries.
Dans l'Union européenne, la contraction est de 30,7%, avec -28% pour la France, -51% pour la Grande-Bretagne, -49% pour l'Allemagne, -174% pour la Finlande et -120% pour l'Irlande. La Suède fait au contraire +74,3%, le Danemark +31% et la République tchèque +25%.
Les Etats-Unis n'ont connu qu'une contraction de 5,5% et le Japon de près de 23%.
En revanche, des pays tels que l'Inde, la Malaisie, le Brésil, la Chine ou la Russie ont gardé des taux de croissance variant de 60 à 10% (+10,6% pour la Chine, +60% pour l'Inde, +27% pour le Brésil). Mais ils pourraient souffrir gravement en 2009 car la contraction de ces flux d'investissement sera plus largement répartie, n'épargnant pas les pays en développement, ajoute la Cnuced.
Globalement, les pays en développement ont vu les flux d'investissement direct étrangers augmenter de 4% en 2008 contre plus de 20% en 2007.
Mais la Cnuced compte sur une reprise de ces flux d'investissement tôt ou tard, la chute des prix des actifs offrant des opportunités d'investissement, et compte tenu également de volumes de financement relativement importants et disponibles dans les pays émergents et les pays pétroliers et de la "relative résistance des sociétés internationales".
En Afrique, les flux ont augmenté de près de 17% par rapport à 2007 grâce surtout à l'Afrique du Sud (+111%). L'Amérique latine enregistre