L'être humain est, depuis toujours, confronté à des situations où la prise de décisions est inévitable. Il fait des choix, qui détermineront son avenir, proche ou lointain. Certains penseurs affirment que c'est notre inconscient qui est en partie responsable des choix que l'on fait et des actions commises, alors que d'autre prétendent que l'être humain est totalement libre des actions, bien que limité dans celles-ci. Les deux pères de ces deux écoles de pensées sont indubitablement Jean-Paul Sartre et Sigmund Freud. Alors que ce dernier, dans sont interprétation des rêves, décrivait l'inconscient comme en grande partie responsable de notre comportement, Sartre tentait plutôt de prouver le contraire, en expliquant que l'être humain était libre et pouvait contrôler sa vie. Les deux pensées de ces penseurs s'opposent et cette dissertation comparera les deux modèles.

Premièrement, Sigmund Freud, psychiatre, neurologue, et fondateur de la psychanalyse, formule sa première topique en 1900, dans "L'interprétation des rêves". Il divise l'appareil psychique en trois parties. La première, l'Inconscient, est constituée des contenus refoulés, qu'on ne peut connaître directement. C'est la partie la plus étendue du psychisme, puisque la quasi-totalité des activités psychiques sont inconsciente. C'est dans l'Inconscient que sont enfouies nos idées et nos désirs qui, à notre insu, déterminent une grande partie de nos actions. Ensuite, il fait état d'un lieu tampon entre l'Inconscient et le conscient, qu'il appelle le préconscient. Cette partie agit comme une sorte de filtre, et retient certaines idées ou désirs qui pourrait nuire au conscient. Ces idées sont toujours accessible au conscient, mais n'y sont pas. Il peut aussi être responsable de certains rêves. Finalement, le conscient est le lieux ou se retrouve tout ce qui est accessible et connu à notre pensée. C'est cette partie qui est en contact avec le monde extérieur et qui est responsable de notre motricité et de nos