Identités meurtrières
I. Eléments d’analyse et de synthèse :
Dans la première partie du texte, l’auteur relève le fait de décerner à une nation une identité propre, souvent sous forme de jugement. Exemples : « les Serbes ont massacrés… » Ou « les juifs ont confisqué. Il est primordial de prendre conscience de cette stigmatisation car elle enferme l’autre dans ce qu’on lui transmet.
L’identité est un processus qui se construit. Amin Maalouf explique qu’on ne nait pas avec des traits identitaires mais qu’elle se développe selon le contexte social, culturel, géopolitique, religieux, familiale dans le quel nous vivons.
Il démontre que même le sexe et la couleur de peau ne sont pas des éléments intégraux de l’identité.
L’aspect géographie joue un rôle dans la perception de l’identité.
Dans certains pays, c’est d’abord l’appartenance à une tribu qui prédomine sur la couleur de peau. Chaque nation possède ses différenciations et ses modèles d’appartenances.
D’après l’auteur, l’élément le plus agissant concernant la construction de notre identité serait l’influence des proches dans le sens large du terme. (Famille, amis, appartenance religieuse, etc.…)
Très vite, l’individu va être exclu, juger, ou mis de côté à cause de ses différences qu’il génère par apport aux autres. Il va éprouver des blessures intérieures qui sont souvent profondes et qui risquent d’amener la personne à se forger une personnalité différente.
L’identité est un ensemble indissociable, qui ne se caractérise pas par plusieurs parties assemblées mais bien par une seule entité.
Nous ne sommes pas toujours à même de défendre notre appartenance même si cela n’influe pas sur notre modèle d’identification.
Dans certaines communautés, appariaient des leadeurs qui imposent leurs propos pouvant aller jusqu’à l’extrême. Ils profitent des blessures de certains pour dicter leurs idées et amener avec eux un peuple humilié qui a soif de représailles.
L’auteur raconte son expérience