IFRS ET GOUVERNANCE des entreprises
Q
IFRS et gouvernance d’entreprise Un colloque qui fera date !
Quelques mois seulement après la présentation des premiers états financiers complets en IFRS,
le Conseil supérieur a souhaité tirer les premiers enseignements de leurs impacts sur la
gouvernance d’entreprise, mais aussi, de manière plus ambitieuse, a choisi d’analyser les effets que le cadre conceptuel pouvait induire d’un point de vue macro-économique.
M
ardi 20 juin 2006 au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et sous le haut patronage de Thierry Breton, ministre de l’Economie, des
Finances et de l’Industrie,
Jean-Pierre Alix, président du
Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables, et
William Nahum, président de l’Académie des sciences et techniques comptables et financières, ont permis à un auditoire exceptionnel d’assister à une série d’échanges sur les IFRS et leurs incidences macro-économiques, un an après leur application.
C’est devant plus de 500 personnes représentant, autour de nombreux experts-comptables et commissaires aux comptes, l’ensemble de la place financière de Paris : le Minefi, l’AMF
,
la Cour des comptes, le CNC, de nombreuses entreprises cotées et non cotées, des analystes financiers, des avocats d’affaires, des banquiers, des
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universitaires… et de nombreux professionnels comptables et financiers étrangers
(Algérie, Angleterre, Belgique…) que Jean-Pierre Alix a ouvert le colloque « IFRS et gouvernance d’entreprise ». Il a rappelé que ces « nouvelles normes sont à plusieurs égards une exigence de notre temps : elles visent à favoriser la transparence financière, elles constituent un puissant vecteur d’ordonnancement de la mondialisation, et elles représentent dans l’esprit de leurs concepteurs un outil privilégié au service de la compétitivité des entreprises et de l’optimisation des actifs ».
Sur une telle exigence, il devient incontournable de