Ifrs
Le but de ces normes et d’établir un référentiel européen permettant la comparabilité des informations financières entre les groupes. Les IFRS permettent aux investisseurs étrangers une meilleure compréhension, en ne tenant plus comptes des réglementations et usages applicables dans les différents pays d’Europe.
Selon Bernard Colasse (2005), Professeur à l’Université de Paris-Dauphine, auteur de nombreux ouvrages et parutions sur les IFRS, la logique comptable qui a longtemps prévalue en France ne permet pas de connaître la valeur des éléments du patrimoine de l’entreprise. En effet, la logique comptable française souffre de trois insuffisances. Premièrement, l’application combinée du principe de prudence et du coût historique conduit à une valeur du patrimoine assez éloignée de sa réelle valeur. Effectivement, la non prise en compte de plus value latente empêche de considérer au bilan la réelle valeur d’un actif et tend donc à sous-évaluer l’entreprise dans son ensemble. De plus, les éléments pris en compte dans l’actif incorporel semble trop restrictif et empêche toute approche exhaustive de la valeur de ce poste du bilan. Pour finir, la valeur de l’entreprise ne semble pas résulter uniquement de la somme des rubriques du bilan mais plus de la combinaison de ces éléments, menant à une valeur globale différente.
Les normes internationales sont censés apporter des solutions à ces limitations et permettre une meilleure évaluation des entreprises et donc de fournir des états financiers plus fiables. Dans ce travail, nous tenterons donc d’étudier l’impact des normes IFRS sur la valorisation de l’entreprise. Nous verrons dans une première partie les solutions retenues par l’IASB, puis l’impact de ces méthodes sur la