III- LA TEMPORALITE DU DESIR.

4 – PEUT-ON MAITRISER SES DESIRS ?

La possibilité de ne pas être esclave de ses passions.

a) Le souverain bien et les biens relatifs (Aristote 4ème s.)

Tous les hommes recherches le bonheur. Or, comment expliquer que si peut d'homme soit heureux ?
→ Pourquoi ? Parce qu'on se trompe sur l'objet du bonheur, sur ce qu'il faut pour être heureux. Le bonheur est une fin finale. (= le but ultime). Et pour parvenir à cette fin, il y a des moyens. (moyen = fin relative). Sans quoi je ne peux pas être heureux (= les moyens de parvenir au bonheur) : Honneur (reconnaissance d'autrui) Plaisir Savoir / la connaissance Richesse.

Un moyen : c'est ce qui n'a pas sa fin en soi même. Ce qui est en vue d'autre chose. Fin relative = qui dépend d'autre chose.
→ Ce qui rend les hommes malheureux c'est la confusion de la fin et des moyens.

→ Le bonheur est une fin parfaite, achevée; qui se suffit à elle-même. Etat d'achèvement et de perfection. Donc un état dans lequel je ne manquerai de rien.

→ Le bonheur va se définir par un bien vivre. Je suis heureux quand je réalise ma nature propre, ma nature d'homme.
Pour bien vivre, la vertu est nécessaire. C'est à dire une certaine maitrise de soi.
Cette maitrise de soi passe par un sens de la juste mesure, et une maitrise des désirs.

b) Épicure : Les différents désirs.

Laisse une quinzaine de ligne pour un schéma :)

Le bonheur pour Epicure : c'est l'aponie : état d'absence de souffrance. C'est l'ataraxie : l'absence de trouble de l'âme. → Le bonheur passe avant tout par la maitrise de ses pensées. C'est la liberté de l'esprit.

Pour Épicure, la philosophie est une thérapie de l'âme. En faisant des exercices spirituels, on peut éviter les troubles de l'âme.

c) Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Cf Descartes Correspondance avec Elisabeth.

Je ne peux pas changer le cours du monde. La seule