Il n'y a qu'un pas du fanatisme à la barbarie
Denis de Diderot
Chez les romains, les étrangers étaient considérés comme des sauvages, rustres, belligérants et mal éduqués. C’est ce qu’ils appelaient les barbares. Puis le mot a évolué et a pris une connotation encore plus négative. Il désigne actuellement un homme capable d’une grande cruauté et de férocité. A ce propos, Denis de Diderot affirme que ces actes de violence suivent de peu l’admiration excessive et aveugle d’une doctrine. Mais certains rétorqueront que le fanatisme peut être pacifique et peut ne pas dégénérer. Toutefois, cette affirmation de Diderot, qui est un grand penseur de la révolution française et qui a beaucoup remit en question la religion, nous permet de discuter ce point de vue et de voir pourquoi le fanatisme peut pousser à la violence, mais aussi à quel moment cela se produit.
Grilles baissées aux vitrines, pas un chat dans les avenues, des policiers placés à tous les coins de rue, des hurlements qui s’élèvent d’un bâtiment au loin, puis un éclatement de sons indistincts envahit la tranquillité de la nuit. Les chants des vainqueurs recouvrent les cris des perdants avant qu’ils ne déferlent dans les rues de la ville, créant de multiples bagarres, tentant de montrer aux autres que ce sont eux les plus forts, autant sur le terrain qu’en dehors. C’est ce qu’endurent les villes d’Angleterre lorsqu’un match de football s’y déroule. Mais c’est Londres qui compte les plus dangereux et violents hooligans. En plus d’être d’agressifs fanatiques, ils revendiquent aussi leurs idées néo-nazies. Dans ce genre de cas, la violence est la réponse qu’ont trouvée les hooligans pour défendre leur équipe. Les raisons qui les ont poussés à ce genre d’actes peuvent être expliquées par leur besoin de supériorité sur les autres. Les cris n’ayant pas suffit, il leur faut passer à l’action. Hormis ce besoin, les hooligans, en ne soutenant qu’une seule équipe, n’ont aucune tolérance pour les autres et