Introduction

S.A. : Le film « Il y aura du sang » paru en 2007 aux États-Unis, réalisé par Paul Thomas ANDERSON, nous amène en 1902, dans une époque où l’industrialisation n’est pas à son apogée et où l’exploitation de pétrole débute. C’est également dans ces années-là que la cellule familiale est une valeur importante.

S.P. : Dans ce film, le thème de la famille est imposé sous divers aspects.

S.D. : Les aspects que nous avons relatés sont la colère entre pères et fils et l’égocentrisme d’un père envers sa famille.

Développement

I.P.1 : Pour commencer, l’image de la famille est présentée d’une façon plutôt malsaine puisqu’il est souvent question, de la colère père-fils.

I.S.1 : En premier lieu, quand il s’agit du patrimoine familial qui est menacé, les émotions grimpent rapidement.

Ex.1 : Il y a une gradation assez évidente dans la scène du souper de famille chez les Sunday entre Éli et Abel. Tout commence par les mots « pauvre imbécile » et « paresseux et stupide », allant jusqu’à « je vais te tuer » et finalement Éli saute à la gorge de son père, Abel, en lui ordonnant de « se la fermer! » en lui couvrant la bouche.

P.1 : Tout au long de la scène, l’émotion de Éli passe de dégout à frustration à haine.

I.S.2 : Deuxièmement, l’entreprise familiale est très touchée par la colère puisque dans le film, les deux concepts sont étroitement liés.

Ex.2 : H.W. crée un renversement de situation quand il annonce à son père, Daniel, qu’il veut partir au Mexique avec sa femme, Mary, pour démarrer sa propre compagnie, vers la fin du film.

P.2 : Quand H.W. rejette Daniel en tant qu’associé dans l’entreprise familiale, Daniel devient arrogant et agressif alors que lui a toujours rejeté son fils.

C.P.1 : Ainsi, la colère est mise de l’avant autant du point de vue du patrimoine familial chez les Sunday que dans l’entreprise familiale des Plainview.

I.P.2 : Par la suite, Daniel, le protagoniste du long métrage, dévoile tout au long de l’aventure son égocentrisme