Ile de france : organisation de l'espace régional
1) Des pb aux pol d’aménagement de l’espace francilien.
A) Soucis de rééquilibrage de l’espace
L’hypertrophie parisienne a crée des déséquilibres spatiaux entre l’Est et l’Ouest de la capitale, entre Paris et sa banlieue puis entre la première et la deuxième couronne. Les problèmes de circulation et de logement produisent aussi des contrastes et de la différenciation socio-spatiale .
Les schémas directeurs successifs de l’Ile de France se sont efforcés de réduire ces disparités. Création de l’Etat en 1965, les cinq villes nouvelles accueillent 700 000 habitants répartis entre Cergy-Pontoise, Evry, Marne-la-Vallée, Saint-Quentin-en-Yvelines et Melun-Sénart. Ces villes entre 1980 et 199O ont accueillit 40% de la croissance démographique de la région, participant au rééquilibrage de la région, et au desserrement des activités économiques.
Autre dimension de l’aménagement : la politique des transports a touché aussi bien la banlieue que Paris : l’ A 86 (ou Francilienne) autoroute périphérique de l’Ile-de France, l’extension du réseau de RER, les prolongements du métro en banlieue et la mise en service des interconnexions entre RATP et SNCF participent à la création d’un espace régional maillé et très accessible.
B) La redistribution des fonctions et des populations
L’ouest parisien attire des fonctions de conception et dde haute technologie qui se localisent davantage en fonction de critères sociaux (résidence d’une population active qualifiée) que techniques. A l’Ouest du pouvoir politique, le triangle d’or des affaires entre la gare Saint-Lazare et les Champs-Elysées s’est étendu au-delà de la Seine dans un nouveau quartier des affaires de la Défense.
L’Est parisien est lourdement affecté par les mutations du secteur secondaire et est redevenu une zone d’habitat, souvent populaire. On constate donc une évolution polynucléaire de l’espace parisien
2) De forts contrastes dans les paysages,