Illetrisme-Analphabetisme
Illettrisme
Etymologie :
Le mot illettrisme est un néologisme créé en 1981 à partir du terme « illettré » (issu du latin illitteratus signifiant « ignorant ») par le père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde, afin de désigner les seuls Français, sortis en situation d'échec de l'école, ayant une connaissance insuffisante de l'écrit, vite perdue faute d'un emploi régulier, et de les différencier des autres catégories d'illettrés.
Définition :
L'illettrisme désigne l'état d'une personne qui a bénéficié d'apprentissages, mais qui n'a pas acquis, ou a perdu, la maîtrise de la lecture, de l'écriture et du calcul. L'illettrisme est donc à distinguer de l'analphabétisme qui résulte d'une absence d'apprentissage.
L'illettrisme relève de l'accès au sens des écrits. Le texte que l'illettré ne comprend pas est accessible lorsque le texte est lu.
Il engendre souvent des problèmes d'employabilité.
La notion voisine d'innumérisme s'applique aux personnes ayant des difficultés à maitriser les nombres, le raisonnement et le calcul.
Auparavant, la définition de l'UNESCO de l'analphabétisme ne permettait pas de faire cette distinction.
Les causes :
Dans un premier temps, l’expérience des acteurs de terrain permet de relever une multiplicité de causes qui souvent se combinent entre elles :
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l’écrit n’est pas nécessaire.
Un effritement des compétences de base lorsqu’elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
La ruralité, la pauvreté et le manque de développement du système éducatif d'un pays sont parmi les principaux facteurs d'illettrisme dans sa population. Ainsi, les pays du tiers-monde dans le monde arabe, l'Amérique centrale et l'Afrique sub-saharienne ont le taux d'illettrisme le plus élevé, tandis qu'en Europe, aux États-Unis et au