Illusions perdues Balzac 2e me partie
Deuxième partie.
Introduction: Alors que dans la Comédie Humaine de Balzac, Le Père Goriot (1834) s'achevait par le réel apprentissage d'un jeune provincial, Eugène de Rastignac, le roman Illusions perdues raconte l'apprentissage de l'échec d'un autre jeune poète de province, Lucien de Rubempré qui quitte sa ville natale pour tenter à Paris, de préférence à une carrière de littéraire faite de travaille (d'Arthez) à une carrière de journaliste, à l'exemple d'Etienne Lousteau qu'il demande de l'introduire justement dans le monde du journalisme.
Nous nous demanderons ce qu'a d'ambiguïté, de cynique et de révélateur la réponse de Lousteau à Lucien. Nous répondrons à cette question en étudiant le système d'énonciation, désignant l'état et le rôle du locuteur puis la satire du journalisme.
I) L'énonciation même nous indique quel est l'état et le rôle du locuteur.
1. Enonciation → Indication sur l'endroit « Théâtre du Boulevard » (ligne 11) « Café Voltaire » (ligne 13), cela nous montre que nous sommes à Paris. → Indication sur l'époque, époque contemporaine (l'époque de la composition 1839, sous la monarchie de Juillet) → Qui parle? « Mon » « Je me suis faite » (ligne 2) « je » majoritaire qui désigne le locuteur, il s'agit donc d'Etienne Lousteau. « Je ne vous » (ligne 6) Lousteau vouvoie Lucien de Rubempré.
Une écoute très attentive, Lucien de Rubempré ne se lance pas dans la conversation.
2. Se lance dans un énoncé, un discours que « je me suis faite » passé composé puis présent: énoncé, comme par un rappel du passé jusqu'à la ligne 10 « Passons sur ces avanies » puis maintenant, aujourd'hui « je rends compte » « je suis forcé » → présent d'énonciation → présent d'habitude
(Lignes 26-27)« Ne croyez pas »termine par une mise en garde → impératif présent