Illusions d'optique (conclusion)
Pour conclure, l’illusion est la subsistance de la perception fausse à côté de la vraie. Certes nous pouvons dire que l’œil est un système complexe indispensable pour notre vue cependant la perception d’une image dépend de trois éléments : l’objet, l’œil en lui-même et le cerveau. Les trois sont nécessaires pour obtenir ce que l’être humain appelle l’image. Cette perception est une construction, nous interprétons et nous sommes obligés de construire un choix : on privilégie telle vision à telle autre, c’est l’interprétation. Nous n’avons pas conscience qu’en réalité nous interprétons ; c’est nous qui distinguons un fond et une forme, ordonnons une droite et une gauche : il n’existe pas d’œil innocent. Selon Diderot, « percevoir c’est choisir » nous nous créons donc notre propre analyse, notre propre interprétation.
D’un point de vue plus scientifique, les illusions d’optique sont des phénomènes biologiques (interprétation cérébrale) et physiques (atmosphériques et astronomiques). Les phénomènes atmosphériques (changement de température et de pression) entraînent des déviations du flux ondulatoire de la lumière. Cette lumière déviée par les couches d’indices différents va être captée par l’œil (simple système optique), qui va transmettre des informations au cerveau, par le biais des nerfs optiques. Celui-ci va ensuite les analyser et les interpréter.
Quelle qu’en soit le point de vue, on en revient toujours à cette notion d’interprétation ; les illusions d’optique sont engendrées par une erreur d’interprétation de notre cerveau. Il s’agit donc d’un exercice pour ce dernier, c’est lui qui mis à l’épreuve, lui qui est piégé et en aucun cas une défaillance de l’œil ou de l’apport d’information par les nerfs. Cette modulation est donc due à une mauvaise interprétation du milieu extérieur, par notre cerveau. Les facteurs de température de l’air et de pression, et de certaines formes associées, ont donc la capacité de moduler notre perception