imbéciles
I) Le traitement particulier d'une scène stéréotypée
- Point de départ du récit : une scène familiale d'une extrême banalité (une grand-mère avec c'est petit enfant...) ligne 1 à 6.
II) Brouillage des voix
- ligne 1 :"nous" montre que le narrateur est inclu dans l'histoire (petit enfant + narrateur).
- A la fin du texte = le narrateur est présent comme personnage, brouillage des points de vues (omniscient, interne, externe). On a l'impression que N.S joue le brouillage des voix, déconstruire le roman traditionnel.
- La matérialité visuel du mot jaloux : mportant elle utilise beaucoup de points de suspension. Le traitement subit chez la personne à la fin est d'une rare violence et réduit à l'état d'objet, d'insecte.
Introduction: Nathalie Sarraute appartient à l'ère du nouveau roman. Ce courant apparait au Xxème siècle. Il se caractérise par le refus des règles d'écriture tradtionnelles mais aussi le refus d'une délimitation entre le récit, le dialogue et la description.
NS écrit en 1939 TROPISME. En 1956, plusieurs articles sont régroupés dans un même recueil : "L'Ere du soupçon". Elle démontre les conditions du roman et considère que le language est le lieu de l'action.
Dans "disent des imbéciles" elle donne principalement place à la parole. Le passage explore toutes les ondes provoqués par une phrase entrainant parfois des conflits des incompréhensions.
I) Le traitement particulier d'une scène stéréotypée
- Point de départ du récit : une scène familiale d'une extrême banalité (une grand-mère avec c'est petit enfant...) ligne 1 à 6.
- Elément perturbateur : introduit par l'adverbe "tout à coup" (ligne 6). Et à partir "de ce cris" (ligne 7) la scène bascule et l'harmonie apparente est détruite et il menace de partir. Cela déclanche des regards furieux. Et le mot jaloux est adressé par