« Montrez dans quelle mesure lier les phénomènes migratoires à un seul rapport Nord-Sud correspond à une analyse réductrice »

Avant propos : Migrer : le fait qu’un individu dont les résidences au début et en fin de période sont différentes. À l'arrivée dans la résidence actuelle, il est un immigrant". Se mouvoir, se déplacer est sans doute devenu un des points les plus probant de la mondialisation.
La mondialisation, la baisse des coûts de transports, les technologies de communication et internet, la libre circulation des capitaux, le vieillissement des pays du Nord, le développement et l'urbanisation des pays du Sud, l'instabilité et les crises politiques, mais aussi le changement climatique : tous ces facteurs donnent une gravité sans précédent aux migrations et aux mobilités humaines qui ne cessent d’accroitre et de se diversifier, tout en soulevant de nouveaux débats dans la nation de départ comme dans la nation d’accueil. Nous verrons que ces phénomènes migratoires ne se réduisent pas à un seul rapport Nord/Sud et contribuent à un nouvel enjeu mondial. A travers les vidéos vues et le cours abordé en classe, notre débat se porte donc sur les phénomènes migratoires.
Tout d’abord, depuis les années 1960, l'immigration internationale dans les pays développés draine une proportion élevée d'immigrants en provenance des pays du tiers monde . En 1975, il y avait 77 millions de personnes qui effectuaient des migrations internationales contre 200 millions aujourd’hui. Les migrations les plus étudiés sont celles du sud vers le nord.
Par ailleurs, l’immigration des peuples du Sud vers les pays du Nord, n’est pas un fait nouveau. Comme nous l’avons abordé en classe, les Etats-Unis reçoivent des migrants qui viennent essentiellement du continent latino-américain et qui ne viennent plus (ou très peu) du continent européen. Le golf persique attire des populations venant, soit du continent africain, soit des pays d’Asie-musulman, par exemple, mais aussi des philippins.