Impact de la non-gestion des dechets dans le centre-ville de port-au-prince sur la sante de la population.
PROBLEMATIQUE
Depuis plusieurs années la problématique de l’environnement occupe une place majeure dans les différents débats tant au niveau international que national. Suite aux multiples menaces dont l’environnement est l’objet par des effets induits des activités humaines, les réflexions de divers horizons donnent à l’environnement un cadre social et légal. Dans les grandes villes des pays sous-développés le problème affectant le plus l’écosystème est les tas d’immondices éparpillés partout. La gestion des fatras constitue un grand défi pour l’homme particulièrement pour les autorités Haïtiennes.
La quantité moyenne des déchets trouvée à Port-au-Prince est estimée, suivant les données du ministère de l’environnement, à six mille (6000) m3 par jour dont 30% sont ramassées et 70% restent dans les rues, dans les égouts et dans les ravines. La quantité actuelle de déchet est de 200 à 300 tonnes par jour selon les autorités du SMCRS, la quantité de fatras accumulé à Port-au-Prince croît plus vite dans le centre-ville que la mise d’infrastructure capable de les recevoir et les traiter de manière rationnelle et efficace. Selon les chiffres des autorités du ministère de l’environnement, la quantité des déchets solides est supposée à 2500 tonnes par jour, 912500 tonnes d’ordures ménagères par an et une production de plus de 2,75 millions tonne si l’on tient compte des autres catégories. Selon un rapport du ministre il est possible que la production des déchets dépasse en 2016 les 5 millions de tonnes.
Le centre-ville de Port-au-Prince est enseveli par des tas de déchets, ce qui rend difficile de garder l’espace propre. A chaque coin de rue, à chaque carrefour le spectacle n’est pas différent, aucune rue du centre-ville n’est épargnée par ce drame. Les déchets laissés sur le chaussé ne cessent de dégager une odeur puante ou nauséabonde et ceci devient