Impact développement durable sur le mode de transport ferroviaire
Tout d’abord, nous pouvons définir le développement durable comme étant un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs.
En ce qui concerne, le transport ferroviaire on peut dire qu’en France, dans les années 60, la situation financière de la SNCF était délicate, mais le développement et le succès du TGV masquait alors les problèmes de l’activité fret. Il semblait relativement admis que le camion montrait des avantages indéniables par rapport aux chemins de fer pour le transport de marchandises. Moins qu’un véritable problème public, l’état de santé du fret était considéré comme un problème principalement interne à la SNCF.
La montée en puissance des problématiques environnementales (pollution, bruit, changement climatique) mais aussi des problèmes de congestion et de sécurité routière au cours des années 1990 ont petit à petit hissé le déclin du fret ferroviaire au rang des problèmes publics et progressivement, le lien dans les discours publics apparaît de plus en plus entre les contraintes environnementales et la nécessité de transporter une partie des marchandises par le train.
On a alors développé des solutions alternatives à la route pour le transport de marchandises et notamment le fret ferroviaire.
Il faut alors savoir que, à présent, les transports ferroviaires sont des transports collectifs émettant peu de CO2, et qui sont considérés comme un mode de transport durable. Le transport ferroviaire est reconnu comme un moyen de transport plus écologique que le transport aérien, routier ou maritime. On sait que le secteur des transports est le secteur le plus fortement émetteur en gaz à effet de serre en France (26,5%), en revanche, le mode ferroviaire représente seulement 0,64% (thermique et électrique) des émissions de l'ensemble des transports.
La SNCF reconnait qu’il favorise un transport