Impact TurnOver
Gestion RH
Favoriser ou lutter contre le turn-over?
· Principale raison du transfert des compétences à la concurrence
· Solution: revoir ses modes de management et de fidélisation du personnel
Fort mouvement de rotation des salariés, le turn-over est un phénomène qui touche actuellement bon nombre d’organisations à différents degrés, quels que soient la taille ou le secteur. 4,5% des entreprises marocaines sont concernées par le phénomène en 2010(1).
Si les collaborateurs seniors participent à accentuer ce mouvement, les jeunes diplômés y sont les pionniers. Ces derniers sont volatiles et changent souvent de job au bout d’une année d’expérience «pensant qu’ils valent plus cher sur le marché… ». Les managers sont aussi responsables des actes de démissions des salariés.
L’impact de cette rotation sur l’entreprise fait actuellement l’objet de débats des spécialistes du domaine. Certains d’entre eux ne la voient pas nécessairement comme un handicap, mais comme un signe de vitalité du marché et de renouvellement des compétences. D’autres affirment que si un turn-over minimum est normal, il devient vite contre-productif. Il peut représenter un indicateur de la démotivation, du stress, et peut engendrer des coûts humains et financiers importants souvent méconnus. Alors doit-on le considérer comme bénéfique ou nuisible pour l’organisation?
«Paradoxalement, le turn-over peut être parfois bénéfique pour l’entreprise dans le sens où il permet un renouvellement des compétences et l’intégration de «sang neuf» par le recrutement.
Il permet aussi de pousser le management à revoir ses modes de gestion, à se questionner sur les raisons des départs, et à construire de nouveaux plans de gestion des RH», explique Nawal
Jai, consultante manager à LMS organisation & ressources humaines.
On parle dans ce cas du turn-over naturel. Il est indispensable dans toute entreprise pour éviter des comportements «conformistes» qui se développent inévitablement dans les