Impartialité des juges ?
Est-il possible à la Cour Suprême d’être impartial, sans parti pris lorsqu’elle stipule qu’« un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère »? (Charte des droits : Alinéa 1 de L’Article 223 du Code criminel)
N'aurait-il pas des présupposées ou des croyances inavouées/implicites dans cette prise de position? Est-il encore possible d'avoir la patte blanche en définissant arbitrairement : qu’est-ce qu’un être humain? La Cour définit la femme et son fœtus comme étant « une seule personne physique » puisqu’il serait impossible de défendre les droits de deux êtres dans un même corps sans restreindre les droits de l’un ou de l’autre.
Ici, les apôtres de la vision du monde matérialiste prennent la parole pour trancher le dilemme. Femme+fœtus = une seule personne physique. Le fœtus n’étant pas défini comme une personne physique il n’est réduit qu’à du matériel. En effet, « la Cour refuse d’aborder la question de savoir si le fœtus devrait être considéré comme une personne en vertu de l’article 7 de la charte ». Attention ! Il faut garder l’apparence de neutralité, donc pas question de mettre sa soutane et de discuter à ce sujet.
Le témoignage du juge Michel Robert nous laisserait croire que lui et les juges des tribunaux jouent des rôles ecclésiastiques lorsqu’il affirme (dans Schmitz) :
« Nous devenons, d’une certaine manière, les nouveaux prêtres de la société civile, car nous prenons des décisions concernant mariage gai, l’euthanasie le et l’avortement. Nous prenons des décisions sur des questions très controversées et ayant un contenu moral ainsi que des implications morales très grandes. Nous sommes devenus les instruments de gouvernance, dans le sens large du terme. Désormais, nous définissons les valeurs socio-économiques de base de la société. »
En considérant les paroles révélatrices de Michel Robert, il faudrait arrêter de vanter