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A) Des incohérences douteuses
Cette nouvelle révélation sur fond de scandale médical pose la question de la responsabilité politique, alors que les différents ministres, de droite comme de gauche, qui ont exercé la tutelle de la Santé depuis douze ans affirment ne pas avoir été avertis de la dangerosité du produit. On sais Chronologiquement que :
* En 1997, un autre coupe-faim de Servier, l’Isoméride, avait été retiré du marché. L’isomédride était composé par la même molécule que le Médiator. Pourtant la question du retrait du médiator n’est pas à l’ordre du jour.
* septembre 1998 : Une première alerte est envoyé = un courrier de trois médecins de la Sécurité sociale au directeur de l’Agence du médicament. « Il nous paraîtrait opportun de procéder à une réévaluation de l’utilité du Mediator dans la stratégie thérapeutique de la maladie diabétique et dans celles des hyperlipidémies», écrivaient-ils, jugeant utile, dans la foulée, d’alerter aussi sur «l’utilisation non contrôlée d’un produit de structure amphétaminique dans un but anorexigène».
À l’époque, Bernard Kouchner était secrétaire d’État à la santé, sous la tutelle de Martine Aubry, ministre de la solidarité. Réaction aujourd’hui = Ils affirments n’avoir jamais était au courant de ce courrier.
En 2006 : une note alarmiste peu avant que le remboursement du Mediator soit confirmé. les destinataires, on trouve des représentants de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, mais aussi de différentes directions du ministère de la santé
* Au centre de l'affaire, l'AFSSAPS - l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé - agence qui veille à la sureté des médicaments mis sur le marché et qui est un organisme d'Etat controlé par l'industrie pharmaceutique. En clair, c'est cette même industrie pharmaceutique qui valide ses propres produits à la vente. On l'accuse dans l'affaire du Médiator