Incipit thérèse raquin axe ii
AXE II :
Dans l’incipit de Thérèse Raquin, le narrateur nous décrit un lieu « cachot », oû règne une atmosphère fantastique, et annonciateur de la suite du roman.
En effet, le narrateur nous montre un lieu enfermé tellement sombre et froid qu'il fait songer à un trou. Dans ce lieu nous nous sentons étouffés. Cet étouffement est lié au couleur et aux odeurs. Les murs « suant d’une humidité âcre » ainsi que « les souffles froids de caveau » nous empêche de respirer. Les couleurs ou leur absence sont là pour donner la forte impression d'un lieu où la lumière pénètre à peine : le vitrage noir de crasse ne laisse passer qu'une « clarté blanchâtre » ou « de la nuit ». Bref tout est sombre dans ce passage étroit oû un huis clos est lié à la saleté, l'usure, l'humidité, le froid et l’aspect étroit du passage. Toutes ses idées sont connotées de façon analogue suggérant l'idée des ténèbres. Nous avons donc ici un lieu « cachot » voir « caveau ».
De plus ce lieu a un aspect fantastique et, oû, l’on peut trouver des présences fantomatiques. Il y a beaucoup de lumières tamisées qui trouent l’obscurité ; c’est lumière viennent de bougies mais c’est aussi la « clarté blanchâtre » des rares rayon de soleil qui « traîne misérablement dans le passage ». Les couleurs sont elles aussi rapportées aux fantômes, des couleurs pauvres, pâles reflets de lumière : « blanchâtre » et encore « jaunâtre ». La présence de souffles humides à la provenance indéterminée, de reflets et de formes bizarres et les bruits secs renforcent l’aspect lugubre du lieu.
Enfin nous avons un début de roman annonciateur par un Zola sensible. En effet nous savons dès le début que la suite ne va pas être joyeuse. Nous avons l’annonce de la mort qui passe une fois de plus par les couleurs « pleines de ténèbres » ; les couleurs en « âtre » pas franches nous rappel le noyé. Les « reflets verdâtres », eux, préparent la scène de la morgue et celle de