Incipit voltaire extrait 3 (la cour de versailles)
Introduction
Le huron arrive au chapitre 9 dans la cour de Versailles. Versailles est à la fois le monde de la cour où s’agitent les courtisans et le monde du pouvoir où officient ceux qui sont chargés d’administrer le pays. La narration sera très drôle et très chargée de signification. La naïveté fera éclater bien des vérités.
I- La drôlerie
A- Les traits d’humour de Voltaire
B- La représentation drolatique du huron à Versailles
II- Le personnage de l’ingénu
A- Les marques de l’ingénuité
B- L’ingénu a-t-il tort ?
III- Les intentions de Voltaire
A- Signification de Versailles
B- Comment devrait s’exercer le pouvoir ?
Partie 1 : la drôlerie
A- Les traits d’humour de Voltaire
On peut voir plusieurs traits d’humour de Voltaire dans le texte :
Il était en affaire avec une dame – connotation polisson, coquin.
Son prénom Hercule se révèle bien choisi : »il les bâtit »
Structure en asyndète : « je m’appelle ... au roi »
B- La représentation drolatique et burlesque du Huron à Versailles
La situation burlesque du Huron : c’est un aristocrate « De Karkambon »
Il débarque en pot de chambre dans la cour des cuisines, ce qui le met dans une situation grotesque. « Les porteurs lui rient au nez. »
Le texte relève de la farce : « le pot de chambre », le contexte trivial des cuisines, le comportement des porteurs et la scène des bagarres.
Le thème de la folie (stupidité) : les porteurs lui rient au nez. Le commis qui trouve qu’il n’a pas la tête bien saine.
Rencontre avec le gentilhomme breton, solidarité bretonne. Il les sépare et ils échangent leurs coordonnées. Voltaire se moque de ce trait de caractère humain. Il y a aussi les audiences en cascade. Avec une gradation descendante, ce qui correspond pour le Huron à une descente aux enfers. « L e roi, Mr De Louvoy, Mr Alexandre et le commis de M. Alexandre »
Processus de la double attente : une heure d’attente divisée en 2 ½ heures