INCIPIT

Fonction de l’incipit :

Il a une valeur d’annonce et programme la suite du texte. En effet, il définit le genre du roman (roman épistolaire, réaliste …) et les choix de narration (pt de vue, registre de langue…) de l’auteur.
!! Au théâtre, on utilise le terme « exposition » et non incipit. Il doit accrocher et séduire le lecteur. L’attention et la curiosité du lecteur doit être stimulée par l’imprévisibilité du récit, l’adresse directe au lecteur, la confrontation de celui-ci à une énigme ou l’entrée d’emblée de l’intrigue.

Il crée un monde fictif en donnant des infos sur les personnages, le lieu, le tps. Des discriminations intégrées à la narration permettent de répondre aux différentes questions : où ? qd ? qui ? quoi ? cmt ?pk ?

Il permet au lecteur de rentrer ds l’histoire en présentant un évènement important, ou une scène secondaire qui va éclairer certains aspects de l’intrigue etc.

Formes de l’incipit :

L’incipit dit « statique » très fréquent ds les romans réalistes (Balzac), il est très informatif. Il décrit ak une très grd précision le décor de l’histoire, les personnages mais aussi le contexte historique, social, pol et éco de l’action. La multitude de détails suspend l’action et met le lecteur en état d’attente.

L’incipit dit « progressif » : il distille petit à petit des infos mais ne répond pas à ttes les questions que peut se poser le lecteur.

L’incipit dit « dynamique » ou encore « in médias res » : il jette le lecteur ds une histoire qui a déjà commencé, sans explication préalables sur la situation, les personnages, le lieu et le moment de l’action. Héritée du genre épique, cette technique à l’effet dramatique immédiat est surtout utilisée ds les romans du XX.

L’incipit dit « suspensif » : il donne peu d’infos et cherche à dérouter le