Incipit
→ Éléments géographiques : Lorraine
→ Révolution industrielle : mines de charbons, chemins de fer
→ Personnage qui fait vrais : un personnage débarque en Lorraine, un jeune industriel ambitieux
→ Point de vue externe, on entre petit à petit en Lorraine
→ Présent de narration
→ Objectivité À l'aube d'une fraîche journée d'automne, les hauts-fourneaux de la commune de Hayange crachent leur fumée grise dans le ciel Lorrain. Cette fumée grise, parfois noire, atteint des températures supérieur à six-cent degrés, se qui a la particularité de réchauffer la commune et de créer ainsi une sorte de micro-climat. L'atmosphère ici devient très vite pesante lorsque l'on sort de chez soie. Les rues des cartiers ouvriers sont noirs de suif, tout comme les toits des maisons, les tuiles censées être rouges sont recouvertes d'une pellicule de crasse, qui vient retomber sur le sol les jours de fortes pluies. La couleur prédominante de ces cartiers est le noir, le noir du charbon qui alimente ces fourneaux. En poussant la porte de ces usines, les ouvriers pénètrent dans un lieux semblable aux enfers. Le noir de la rue laisse place au rouge écarlate de l'acier en fusion. Ici, un corps nu ne survivrait pas plus d'une minute tellement la chaleur est cuisante. Les ouvriers portent de lourdes tenues de travail ou ne doit pas dépasser un seul centimètre carré de peau. Dans cette usine le mot égalité prend tout son sens car tous ont le même équipement et le même rôle à jouer. Pour réussir à survivre dans cet environnement de travail hostile, la solidarité est de rigueur, les travailleurs du fer forment une équipe, où tout le monde est soudé et à la même hauteur. Personne ne doit sortir du lot et contredire les ordres du grand patron. Justement, le grand patron, Mr de Wendel qui tient cette industrie d'une main de fer depuis plus de vingt ans maintenant. Aucun des douze-milles habitants de Hayange n'a jamais osé remettre en question les méthodes de