Indicateur de bien être
Dans le but de pallier aux déficiences du PIB, d’autres indicateurs ont été mis en place. Nous allons énumérer les plus significatifs et les expliquer. Certains sont davantage axés sur la dimension qualitative que quantitative.
a) L’IDH
Le PNUD (c’est-à-dire, le Programme des nations unies pour le développement) a publié, en 1990, l’IDH (Indice de Développement Humain). Théoriquement, cet indice va de 0 à 1 et a pour but d’évaluer le niveau de développement humain. Il tient compte de trois dimensions :
* L’espérance de vie à la naissance, * Le niveau d’instruction calculé à partir de la durée moyenne de scolarisation et de la durée attendue de scolarisation (auparavant, taux d’alphabétisation et fréquentation des différents niveaux du système scolaire). * Le niveau de vie calculé à partir du Produit intérieur brut par capita en tenant compte de la Parité du pouvoir d'achat (PPA).
Cet indicateur est une critique au PIB. En effet, il lui reproche de ne prendre en compte que la production économique alors que le bien-être individuel ou collectif a aussi son importance dans une société.
Nous pouvons émettre plusieurs critiques à l’égard de cet indice. Celui-ci est fondé sur des statistiques nationales officielles et tous les pays ne sont pas dotés d’un système aussi performant. De plus, certains éléments sont difficilement mesurables et peuvent être sous-estimés dans certains pays. Enfin, le niveau d’instruction porte sur la scolarisation. Or, tout le monde n’a pas l’opportunité de fréquenter un établissement scolaire, cela ne signifie pas pour autant que les individus ne sont pas instruits.
Tableau
http://hdr.undp.org/en/media/HDR_2010_FR_Table1_reprint.pdf
b) L’IPF et l’ISDH
Par la suite, le PNUD a publié en 1995 l’IPF (Indice de participation des femmes à la vie économique et politique) et l’ISDH (Indicateur sexospécifique de développement humain). L’objectif de l’ISDH est de mesurer les différences