Dans ces textes il est question de deux traits de caractère qui s’oppose complètement: l’absence à soi et la présence à soi. Ce qui différencie ces deux opposés est la constitution d’un moi structuré par une morale intérieur forte qui résulterait d’une éducation non-totalitaire où l’autonomie de l’individu et des valeurs telles que le respect et l’aide aux autres serait mis de l’avant. La présence à soi est la qualité d’avoir la force morale de restés intègre avec soi-même quelque soit les circonstances. De ne pas laisser la peur, les angoisses, les risques et l’oppression nous corrompre. Ce trait de caractère est étroitement lié à l’altruisme alors que l’absence à soi se range plutôt du côté de l’égoïsme. L’égoïste est beaucoup plus enclin à renoncer à ses sentiments, à ses valeurs et à sa liberté puisqu’il ne considère pas son intégrité plus essentiel que sa propre survie contrairement à l’altruiste. Ce qui rend l’être égoïste susceptible de portés des actions qui lui aurait été ordonné par une certaines autorités sans même jugés de l’impact qu’ils auraient.Il ne possède pas la force d’une individualité singulière et c’est ce qui l’amène peu à peu à se mépriser soi-même et ainsi à se transformer en une «poupée de chiffons» au fur et à mesure qu’il pose des actes sans penser aux répercussion qu’il aurait. Il s’en remet constamment à l’autorité pour jugés de la bonne augure des actions qu’il doit accomplir et du fait même il renonce à son individualité. Pour lui cela représente un immense fardeau dont on la libéré mais en vérité c’est le premier pas de sa soumission à l’autorité. Il n’a même pas conscience que c’est de sa docilité aux ordres qu’émane la légitimation propre de l’autorité. Il perd sa lucidité, devient passif, docile et oublie les principes et les règles de la morales élémentaire. L’individu absent à soi n’est pas un cas rare dans la société d’aujourd’hui et ,justement, ces textes nous prévienne de cette propension à la docilité que l’on a en chacun