Individus et organisation
Enseignant: Frédéric Blondel
→ Modalité de validation :
Examen final ou dossier. À préciser.
Certains pères fondateurs de la sociologie ont inspirés la sociologie des organisations. La sociologie des organisations, Lusin Baglap – Gökalp, va constituer notre introduction. La sociologie des organisations de type européenne est une sociologie critique face au management, elle le dénonce dans ses excès. La critique qui lui est portée réside dans sa volonté de contrôle de l'homme, de l'assigner à une tâche précise. A chaque fois qu'un personnel effectue une tâche, il est contrôlé – évalué. Rendre l'individu prévisible, c'est pouvoir compter sur lui, en rendant le travail attrayant on cherche à faire adhérer l'employé à la cause de l'organisation. La sociologie des organisations s'est constituée pour dénoncer ces rapports de subordination.
→ Trois pères fondateurs :
Karl Marx, économiste et non sociologue du travail. Il nous dit que le moteur de l'histoire est le conflit entre les classes sociales. Le travail est un lieu de domination asymétrique ou l'ouvrier du XIVe siècle n'a que ses mains et son corps a offrir au travail, il ne peut se révolter car il est dans le besoin. Pour lui, le capital variable est l'humain, autrement dit le coup de la main d'œuvre. Les gains de productivités consiste à faire travailler plus rapidement les mêmes personnes avec les mêmes moyens ou les faire travailler autant et aussi bien, avec moins de moyen.
Max Weber, selon lui, le conflit bourgeoisie / prolétariat ne fait pas l'histoire, c'est le progrès ou le désenchantement. On prend conscience de l'historicité du monde, il sera ce que l'on en fait. L'épanouissement de l'homme se fait sur terre. Par lui, la notion de réalisation personnelle par la travail va émerger et elle s'inscrire comme base du capitalisme. Il nous donne l'exemple de l'éthique protestante : l'angoisse de savoir si oui ou non l'individu est l'élu de Dieu, va le pousser à être