industrie bois et papier
En 2011, l'entreprise d’exploitation forestière Bordeaux Atlantique bois (BAB) a fourni 300 000 tonnes de bois à la filière. Cette année, le chiffre sera divisé par deux, symptôme d'un secteur en mauvaise santé. "Avec la crise économique, les bois de qualité, les plus chers, ne se vendent plus en Europe. Et surtout, nous subissons le contrecoup de la tempête", livre l'entrepreneur.
En 2011, l'entreprise a fourni 300 000 tonnes de bois à la filière. Cette année, le chiffre sera divisé par deux, symptôme d'un secteur en mauvaise santé. "Avec la crise économique, les bois de qualité, les plus chers, ne se vendent plus en Europe. Et surtout, nous subissons le contrecoup de la tempête", livre l'entrepreneur.
En 2009, Klaus a en effet détruit 40 millions d'arbres, qu'il a fallu nettoyer et tronçonner rapidement, pour éviter leur pourrissement. "On a eu d'un coup cinq années de récolte par terre. Aujourd'hui, il nous reste donc moins de bois sur pied à exploiter et nous les vendons moins car l'industrie se sert dans les aires de stockage, explique Eric Neguelouart. Comme il y a moins d'offre d'arbres sur pied, les prix ont augmenté, ce qui achève de nous pénaliser." Actuellement, les exploitants forestiers achètent 12 euros la tonne de bois aux propriétaires privés, contre 2,5 euros en 2009. Résultat : une baisse de 40 % d'activité du secteur cette année.
LES EXPORTATIONS ONT DÉCOLLÉS
Le seul effet positif de la tempête, c'est qu'elle a contribué à faire décoller l'exportation. Depuis 2009, BAB vend ainsi 80 % de ses grumes (tronc (ou une section de tronc) d'un arbre d'assez gros volume, abattu et ébranché, recouvert ou non de son écorce et destiné à l'industrie du sciage) en Europe, vers la Belgique, l'Allemagne ou la Finlande. "Avant, seulement la moitié de notre bois était exporté, presque exclusivement en Espagne. Mais avec la crise économique espagnole, ces exportations ont été ralenties. La tempête nous a permis de trouver