Chapitre I

Qu’est-ce que l’infanticide ?
Quels sont les cas connus ?

Chapitre I : L’infanticide et les cas les plus connus

S i beaucoup d’entre nous rêvent aujourd’hui d’avoir des enfants, de les élever et de les regarder grandir, il n’en est pas de même pour tous. Il existe de nombreuses personnes, plus précisément des parents infanticides qui font exception à la règle. L’infanticide, un sujet des plus sombres qui fait froid dans le dos mais qui nous interpelle lorsqu’on l’entend a la télévision, à la radio ou encore lorsqu’on le lit dans les journaux. Mais qu’est-ce que concrètement l’infanticide, quel est ce mot qui nous vient (de plus en plus souvent) aux oreilles ?
Au niveau étymologique le terme infanticide vient du latin "infans" qui signifie enfant et "caedere", tuer. (Infanticide vient du latin infanticida (« meurtrier d'un enfant ») ou infanticidium (« meurtre d'un enfant »)). Le terme infanticide appartient au vocabulaire juridique et désigne à la fois le meurtre d'un enfant, le plus souvent d'un nouveau-né, et l'auteur d'un tel acte, « infanticide » est néanmoins plus utilisé en tant qu’adjectif (une mère infanticide). Il ne faut donc pas confondre infanticide et avortement puisque ce dernier est simplement l’interruption volontaire d’une grossesse en cours.
Il existe différents types d’infanticide ; Le filicide, qui vient du latin filius (fils), est le meurtre par un père ou une mère de son propre enfant. Il peut également désigner le meurtrier. Et le néonaticide qui désigne l'homicide d'un enfant né depuis moins de 24 heures. Ce crime est commis presque exclusivement par la mère de l'enfant.
Dans un sens plus juridique, l'infanticide est considéré comme "le nom récemment donné au meurtre d'un enfant qui, aujourd'hui passé sous silence comme crime spécifique, constitue, comme tout meurtre commis sur un mineur de quinze ans, un crime aggravé par l'âge de la victime (l’aggravation frappant la mère aussi bien que des tiers,