Infections urinaires cours
Les infections urinaires basses = vessie, uretère Les infections urinaires hautes = cavités pyélocalicielles et parenchyme rénal.
I – Epidémiologie :
Les infections urinaires (IU) sont plus fréquentes chez la femme. La grossesse est un facteur favorisant. Chez l’enfant, elle témoigne souvent d’une malformation de l’appareil urinaire (surtout chez les garçons). Chez l’homme, la fréquence des IU augmente après 50ans à cause des pathologies prostatiques. Le diabète est un grand facteur favorisant et entraîne des IU asymptomatiques et difficiles à traiter. L’ IU fait partie des infections nosocomiales les plus fréquentes. La prévention a donc un rôle fondamental et il est important de faire très attention lors de la pose de sondes urinaires.
II – Bactériologie :
Tous les germes peuvent être responsables de l’infection urinaire. Le plus fréquent est l’Escherichia Coli (78% des cas).
III – Physiopathologie :
Les IU sont ascendantes : Périnée Urètre méat urinaire urètre vessie = cystite. parenchyme rénal = pyélonéphrite.
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IV – Clinique :
A- IU basses : -brûlures mictionnelles -pollakiurie (mictions fréquentes mais de petits volumes) -urines troubles ou sanglantes -pas de fièvre ni de douleur lombaire. B- IU hautes : -signes précédents + -fièvre -douleurs lombaires unilatérales. C- Complications : -abcès rénal -insuffisance rénale -septicémie. D- Formes asymptomatiques : -chez les diabétiques -chez les femmes enceintes -chez les personnes âgées.
V – Diagnostic :
E.C.B.U. = examen cytobactériologique des urines.
Il est fait le matin, avant toute antibiothérapie si possible, après une toilette locale soignée, en recueillant les urines de milieu de jet. Si le patient est sondé, recueillir les urines directement dans la sonde et pas dans la poche ! Pour les petits enfants, il existe des poches autocollantes stériles. Ensuite envoyer l’échantillon au laboratoire en urgence. Recherche de germes, de GB, de GR. : examen direct et