L 'Académie Française

L'Académie française n'est pas la langue première académie - cette distinction appartient à l'italienne Accademia della Crusca, qui a été fondée en 1583. Pourtant, au cours du XVIIIe siècle, l'Académie française a été le modèle le plus souvent invoqué par les "projecteurs" d'une académie anglaise. Malgré l'importance historique de l'Académie française, à la fois national et international, l'institution a reçu peu d'attention de la critique, surtout en anglais - un oubli qui est peut-être en raison de la partialité descriptive de la linguistique moderne.

L'Académie française a commencé comme une série de rassemblements sociaux informels détenus par une petite collection d'hommes de lettres remarquables. En 1634, le cardinal de Richelieu a suggéré que l'association informelle obtenir la reconnaissance officielle de l'Etat, et, un an plus tard, l'Académie française a été établie. Peu de temps après l'adhésion élargie à partir du noyau de base au total 40 membres ou «immortels». Le programme linguistique de l'Académie française a été influencé par le purisme linguistique de François de Malherbe (1555-1628), qui a cherché à purifier la langue française en interdisant obsolètes mots, néologismes et dialectisms (internes «impuretés») ainsi que celles d'origine étrangère et d'Amérique (externes "impuretés") (Thomas 109). Le vecteur principal de ce projet normatif a été la compilation d'un dictionnaire. La tâche ardue a été menée avec une certaine réticence, comme une lettre de 1639 du poète et académicien Jean Chapelain fait franchement clair: «Nous avons décidé de commencer le Dictionnaire également, mais dans la mesure où il s'agit d'un travail de tout le corps, les membres se sont pliés à elle, mais mollement, pour la raison qu'ils attendaient de lui ni honneur individuel ou de profit, et les trois quarts d'entre eux considéraient le travail comme une tâche. Il est donc restée suspendue jusqu'à ce qu'une saison plus favorable »(cité dans