The Velvet Underground & Nico

Parler d'un album comme The Velvet Underground & Nico, c'est un peu comme vouloir grimper l'Himalaya sans aucun matériel. Car aucun peut vraiment définir l'ampleur, l'avant gardisme de cet album. Car aujourd'hui, je pense, qu'il doit être dans nos discographies mis en évidence à coté de Sergent Pepper Lonely Heart Club Band des Beatles et Blonde on Blonde de Dylan.

Lors de cet album on trouve, par surprise général, une chanteuse allemande qu'Andy Warhol souhaita Nico. Elle apporte une voix unique dans les chansons des Velvet, par sa grâce intemporelle, nous emmène je ne sais trop ou.

C'est alors que nous commençons à faire une voyage dans le royaume du ténèbres. Ou la lumière pour la première fois, fait son apparition dans les sous-terrain de la musique. Car jamais personne n'avait osé, abordé des thèmes que cette américaine puritaine cachée. En 1967, toutes cette Amérique prit une grosse claque dans la gueule avec cet album. Tout les sujets blasphématoires étaient abordés la drogue, le rock'n'roll, l'homosexualité, le sadomasochisme...

« Sunday Morning » douce mélodie, on est tout de suite sidéré par le contraste de cette production. Par cette mélodie apaisante, toute la candeur que rejette cette chanson et ses paroles aux propos acrimonieux, relatant d'une forte impression de paranoia.
« I'm Waiting for my man » cette chanson peut être pris de deux façons différentes : une par rapport à l'homosexualité de Reed et l'autre pour la drogue.
« Femme Fatale» la belle Nico prête pour la premiere fois sur l'album sa voix. Sur une mélodie à part, elle raconte l'histoire d'un mec qu'une femme va anéantir. « Là voilà, tu ferais mieux de regarder ou tu mets les pieds. Elle va briser ton cœur en deux, c'est vrai. » nous avons à faire en quelque sorte à du masochisme mental.
Vient le classique de l'album « Venus in furs » avec ces violons qui résonne comme des fouets. Cette chanson nous emmène dans une atmosphère