L’innovation est liée à la compétitivité des entreprises. Elle permet de créer de la richesse et de nouveaux services. La globalisation des marchés a engendré une accélération de la concurrence et un développement de nouveaux marchés de biens et de services. La survie des entreprises passe donc par une aptitude à proposer des innovations offrant un réel avantage à qui elle est destinée.
Les entreprises sont donc obligées de recourir à des expertises ou partenariats externes pour développer leur concept dans un minimum de temps et de coût. L’efficacité d’une stratégie collaborative repose donc sur la définition d’une ambition stratégique, de la disponibilité des ressources et savoir-faire interne à l’entreprise ainsi que sur l’accès à des compétences et savoir-faire externes à l’entreprise.
Qu’est-ce que l’innovation collaborative ?

Il existe plusieurs définitions. Au sens de l’OCDE (Manuel d’Oslo), l’innovation collaborative doit se centrer sur une participation active des partenaires dans le projet de développement de l’innovation. La définition exclue la simple sous-traitance de R&D pour mettre un focus unique sur les processus d’innovation. Le fait d’externaliser purement et simplement le travail sans qu’il y ait une collaboration active n’est pas considérée comme une collaboration.
Selon Miles, Ketchen, Mile et Snow, Ireland et Snow, ces auteurs définissent l’innovation collaborative comme : « Collaborative innovation is the creation of innovations across firm (and perhaps industry) boundaries through the sharing of ideas, knowledge, expertise, and opportunities ». Cette définition permet d’intégrer plusieurs acteurs institutionnels ou privés dans le cadre d’un processus d’innovation collaboratif.
La grande différence entre l’open innovation et l’innovation collaborative réside dans le fait que l’open Innovation est polysémique. Selon Chesbrought (2003), l’open innovation renvoie à un changement de paradigme au sein de l’entreprise ou l’environnement de