Inné acquis développement de l'enfant
Inné et acquis
Bien avant les psychologues, les philosophes débattaient déjà des composantes innées ou acquises du comportement humain, en opposant la nature à la culture. Si cette dimension est beaucoup interrogée par les psychologues, ces derniers ne peuvent absolument plus faire l'impasse sur les découvertes de disciplines scientifiques comme la génétique ou la médecine.
I) La part de l’inné
Lorsque l'on parle d'inné, il s'agit, par définition, des composantes physiques et psychologiques avec lesquelles nous naissons. Lorsque l'on sait que notre capacité à parler, à raisonner, à être humain, est totalement liée à nos gênes, il est évident que cette part d'inné doit être considérée comme gigantesque. En effet, même s'il est possible d'apprendre à un singe à manipuler de manière impressionnante le langage des signes, ou à un chien de reconnaître plusieurs centaines de mots, aucun des deux ne pourra tenir une conversation soutenue sur la situation économique actuelle.
La part d'inné est également abordable sous d'autres aspects. Par exemple, de manière intuitive, par tous les parents qui ont plusieurs enfants et qui ont pu remarquer à quel point des tempéraments parfois diamétralement opposés peuvent coexister chez les enfants d'une même fratrie.
D'un point de vue plus scientifique, de nombreuses études menées par des généticiens, des médecins et des psychologues démontrent l'impact hautement probable du patrimoine génétique dans l'apparition de troubles physiques (maladies héréditaires) et/ou psychologiques (autisme, retard mental, ...).
Des études ont également mis en évidence des points communs frappant dans les comportements (comme par exemple les choix de vie ou la personnalité) ou les troubles mentaux (dépression, schizophrénie) chez les jumeaux homozygotes.
II) La part de l’acquis
Néanmoins, que cela soit en positif (intelligence, créativité) ou en négatif (troubles mentaux et physiques), la composante