Information factuelle
Suite à l’inspection du bâtiment Saint-Louis-de-Gonzague, les constatations ayant été faites ont permis la déduction des différents types d’enveloppe que l’on retrouve à travers ce dernier.
Les fondations s’étendent sur les deux étages inférieurs du bâtiment, soit le sous-sol et le rez-de-chaussée, à cause du fort dénivellement du terrain. À l’extérieur, la pierre naturelle constituant les fondations est apparente (photo 1) tout comme dans certaines pièces à l’intérieur (photo 2). L’enveloppe à ces deux niveaux est donc constituée de pierre brute et monolithique datant de la construction du bâtiment d’origine en 1898. Toutefois, à d’autres endroits sur les mêmes deux étages à l’intérieur, la pierre est recouverte soit d’un enduit de plâtre ou de panneaux de gypse selon son année d’installation, l’enduit de plâtre étant la technique la plus ancienne. L’épaisseur des murs de fondation dont il est question est d’environ 780 mm. Pour ce qui est de l’isolation, il va de soi qu’elle est inexistante puisque la pierre brute traverse l’enveloppe de l’extérieur vers l’intérieur.

À partir du premier niveau, un changement de l’enveloppe est noté. En effet, à cet étage, le revêtement de briques, datant lui aussi de l’année de construction de l’édifice, est érigé. Ce dernier est assis sur un bandeau de jonction couronnant les fondations. L’épaisseur du mur à cet endroit est d’environ 670 mm. La brique est peinte rouge à l’extérieur, elle s’étale en totalité jusqu’au troisième étage et se continue jusqu’au cinquième étage seulement dans la partie de façade avant d’origine du bâtiment (photo 3). Dans cette dernière, au niveau du fronton avant au cinquième étage, le mur de brique est à découvert à l’intérieur (photo 4), ce qui permet de constater que toutes sections de mur en revêtement de briques visibles de l’extérieur sont des murs porteurs monolithiques en briques. Ceux-ci réfèrent à une technique de construction fréquemment utilisée à l’époque. Par