I – Le marché, un ordre naturel ? : a) Le marché pour les libéraux :

Le marché est mode d’organisation économique, où l’offre et la demande se rencontrent, celui-ci est institutionnalisé, régulé par plusieurs institutions.
2 p 194 : Selon les économistes libéraux et la pensée d’Adam Smith, le développement du marché résulte de la division du travail, phénomène naturel qui pousse les hommes à échanger.
En effet dans le courant libéraliste, les hommes sont poussés naturellement à troquer car ils se sont rendus compte qu’il est toujours plus avantageux de troquer son savoir faire pour subvenir à ses besoins, chacun cherche à satisfaire leur interêts personnel qui est de s’enrichir afin d’améliorer ses conditions de vie.

Cet ordre naturel conduit donc à un certain équilibre de la société dans la mesure où chacun peut poursuivre légitimement ses intérêts propres ou en concourant inconsciemment au bien commun.

b) Le marché un ordre artificiel :

Cependant contrairement à ce que laisse entendre les économistes libéraux, le marché n’est pas toujours naturel, dans certaines sociétés traditionelles ou primitive possedaient un système d’échange non marchand, ne fonctionnant sans règles sociales, culturelles, politiques qui régissent traditionnellement échange et production, fondée parfois sur le don

Doc 19 p 202 : Le Kula correspond à un système d’échange d’objets cérémoniels sans aucune valeur économique, pratiqué par les indigènes d’îles malesiennes. Les échanges portent sur deux types d’objets, des colliers et des bracelets, ils n’on aucune valeur à part celle d’être symbolique.
Ce système d’échange permet aux tribus de socialiser en parti leurs individus et maintenir une certaine paix entre les tribus.

Le Potlach est un système d’échange basé sur le don, souvent adapté sous forme de cérémonie plus ou moins formel. Les échanges sont non marchands, une personne offre à une autre personne un objet et en échange l’autre personne lui en offre un