Contexte :
1946, après la seconde guerre mondiale, il a d’ailleurs était emprisonné en 1940 et a été relaché en 1941. Il y avait donc beaucoup de tensions politiques à cette époque-là.
Une partie abondante, du moins par le nombre d’interventions, des activités et des écrits de Sartre, est liée à la politique. La question de la politique apparait être effectivement la préoccupation principale de Sartre à partir de l’après-guerre ; il créé en 1945 la revue les temps moderne et son article « matérialisme et révolution » publié en 1946, affirme cette tendance qui se continuera pendant plusieurs années. Outre la revue elle-même, l’activité politique, qui s’avère prolifique tant par ses écrits que par son rôle public, est marqué par son soutien à certaines actions et sa participation au tribunal de Russel ou au journal la cause du peuple. Il importe donc de se demander si l’activité politique de Sartre ne constitue pas son véritable projet.
Cela dit, même s’il était très engagé, il a souvent était critiqué car il était soi-disant resté assez passif.
Il quitte l’enseignement en 1945 pour se consacrer à son œuvre philosophique et littéraire et à diverses actions politique. Il devient d’ailleurs l’un des rares philosophes français à toucher un vaste public et à servir de maître à penser à la jeunesse.
Ce livre est fondé la plupart du temps que sur des observations personnelles de l’auteur (son entourage)
Il essaye dans un premier temps de définir ce qu’est réellement l’antisémitisme, il en donne d’ailleurs la définition dès le début du livre, dans son premier paragraphe. (lecture Adrien)
Etat passionnel :
Il essaye ensuite d’analyser les comportements, et qu’est ce qui les pousse vers cette haine du juif. Il cite d’ailleurs à plusieurs reprise que ce n’est pas le juif en lui-même qui dérange, mais l’idée que l’on a de lui.
Exemple ;
« Ce n’est pas le caractère juif qui provoque l’antisémitisme mais, au contraire, que c’est l’antisémitisme qui crée le juif » «