L’intégrisme est l’attitude de vouloir maintenir l’intégrité de la doctrine et refuser de s’adapter aux conditions de la société moderne. Le croyant ou militant obéit à des dogmes, qui sont des Vérités. C’est une pensée figée qui œuvre à l’intégrisme.

L’intégrisme trouve son origine dans la religion, mais il peut être étendu à la pensée politique, syndicale…

La laïcité est tout le contraire, un espace d’existence. Elle est le refus de toutes tyrannies, un outil civilisateur basé sur un esprit libre et critique.

Une intégration primaire dans la transmission de normes et valeurs par la famille et l'école pendant les premiers âges de la vie principalement, secondaire par le travail et les réseaux associatifs, tels que ceux liés au sport. Concernant l'école, son rôle est au centre des débats, tant elle peut être considérée comme l'instance centrale d'intégration sociale. Durant des années le duo famille / école a fonctionné. Mais peu à peu la famille a délégué l’enseignement et l’éducation de ses enfants au « monde de l’éducation nationale », dans le même temps les professeurs de cette institution se sont réfugiés dans un corporatisme désuet et égoïste. Ainsi, sous l'effet d'une démocratisation scolaire inachevée, l'école ne semble plus parvenir à remplir efficacement son rôle d’intégration (1/5 des jeunes collégiens ne maîtrisent pas le Français en 6°), mais au contraire elle renforce les inégalités sociales.

Les conséquences sont multiples dans la mesure où elles peuvent déboucher sur le développement de l'exclusion sociale, un processus conduisant les membres d'une société à rompre les liens sociaux.

Nous devons revenir sur des positions plus radicales de défense de nos fondements sociétaux, afin de garantir à nos enfants cette laïcité, sinon, et nous le savons trop bien, nos démocraties ne résisteront pas à ce fanatisme, comme elles n’ont pu y résister dans les années 30 à la montée du fachisme, qui pourtant était issu d’une minorité également