L’intelligence émotionnelle

Une jolie combinaison de mots à la sonorité harmonieuse qui nous interpelle. Le premier mot de cette dyade, l’intelligence réfère à la capacité d’appréhender la réalité sous différents angles et d’élargir notre compréhension du monde à la lumière de ces nouvelles connaissances. Quant à la racine latine du mot émotion, elle signifie un mouvement vers l’extérieur. L’émotion exprime ainsi, un besoin d’agir à la suite d’une réaction psychologique ou physiologique. Donc, l’intelligence émotionnelle traduit l’aptitude à composer avec ses émotions sans se laisser cependant, dominer par celles-ci ou par les réactions spontanées qu’elles induisent. La capacité à reconnaître ses émotions, de même que les interactions les reliant à nos cognitions et à nos actions caractérisent la connaissance de soi. Cette connaissance de soi liée à la confiance en soi, le tout agrémenté d’une bonne dose de sociabilité constituent le mélange idéal d’ingrédients qui favorisent un bon équilibre émotionnel. Ses diverses compétences couplées à la capacité d’autocontrôle offrent un rempart rassurant lors de périodes d’émois intérieurs afin d’apaiser son esprit. Cette sensibilité personnelle à notre monde affectif, facilite l’identification des émotions d’autrui car elle favorise le développement de relations interpersonnelles empreintes d’indulgence et d’acceptation de la différence. Par ailleurs, des recherches récentes démontrent que les enfants possédant de bonnes aptitudes émotionnelles font davantage preuve d’attention en classe et obtiennent de meilleurs résultats. Ces nouvelles connaissances nous permettent d’affirmer qu’un quotient intellectuel élevé n’est plus le seul gage de la réussite personnelle et scolaire. Une recherche américaine du Centre national pour l’enfance précise sept éléments indispensables qui favorisent le succès scolaire. Ces diverses composantes affectives et sociales issues de l’intelligence émotionnelle permettent de prédire la réussite