Etat des lieux de l’intélligence économique au Maroc
Encadré par le Pr. Abdellah Sadik
Fait par Mohamed Amine Ait Ben Aoumar

Etats des lieux de l’intelligence économique au Maroc

Devant les évolutions aussi rapides qu’imprévisibles que connaît le monde, les économies des pays émergents sont parmi les plus exposées. Dans le cas du Maroc, la croissance soutenue des dernières années donne des raisons d’espérer une consolidation des fondamentaux économiques et l’apparition de secteurs leaders qui tireront le Royaume vers le haut. Néanmoins, l’absence de dispositif de surveillance de l’environnement constitue un point noir qu’il est urgent d’adresser.
Au Maroc, la résistance au changement est une pratique en grande partie héritée de l’époque coloniale. La propension à copier, adopter, et restituer les pratiques en vigueur en France ont profondément affecté la psychologie du tissu entrepreneurial marocain. Ce tropisme français s’est transformé en maladie marocaine, ou tendance au conservatisme et à l’application du principe de précaution qui se reflète dans notre attitude économique.
Avec la globalisation sont apparus de nouveaux modes d’attaque fondés sur l’utilisation de l’information et la production de connaissance. C’en est fini des affrontements classiques et des adversaires identifiés. Il semblerait que le Maroc n’ait pas pris la mesure des dangers liés à ces attaques informationnelles, le pays s’étant à plusieurs reprises, retrouvé en position de défense, face, notamment, à des ONG et des entreprises.
Lors de l’affrontement entre le holding privée ONA et le groupe français Auchan, au printemps 2007, des attaques informationnelles ont été utilisées par le groupe français. Le directeur général d’Auchan a ainsi obtenu en moins d’une semaine, deux articles dans le quotidien économique français « Les Echos » défendant sa position. Il n’a eu aucun mal à présenter son groupe aux lecteurs français comme lésé par le holding marocain.
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